Etat civil |
Référence : | 8
| Sexe : |
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Nom : | COGNARD
| Prénom : | Jean
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Anthroponymie : | Cognard/Coniat - "homme brutal, surnom du bûcheron, ou paresseux" ou alors "bel ours, guerrier robuste, chien guerrier" |
Date naissance : | 06.02.1901
| Lieu naissance : | Cloitre-Pleyben (29) Garsagaroff
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Notes : | Témoins : son grand père, François Cognard, né en
1840, cultivateur, vivant à Plonévez, Rest ; Noël
Grannec, né en 1873, vivant au Cloitre-Pleyben, Kergagoret.
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Date décès : | 27.12.1973
| Lieu décès : | Quimper (29)
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Profession : | Commis agricole
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Parents et fratrie |
Père : | Olivier COGNARD (16)
| Mère : | Marie KERUZORE (17)
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Frère-soeur(s) : | Jean Michel Marie COGNARD (8a)
| - 27.04.1903 - Cloitre-Pleyben (29) Garsagaroff
| + 08.02.1905 - Cloitre-Pleyben (29) Garsagaroff
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Marie Anne COGNARD (8b)
| - 05.08.1905 - Cloitre-Pleyben (29) Garsagaroff
| + 1930
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Union(s) et descendance |
Alliance : | Catherine LE DU (9)
| Mariage : | 12.04.1931 - Cloitre-Pleyben (29)
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Enfant(s) : | Antoine COGNARD (4)
| - 20.07.1932 - Cloître-Pleyben (29) Ti Toby
| marié, 4 enfant(s), + 29.04.1980 à Ergué-Gabéric (29) Croas-ar-Gac |
Anna COGNARD (4a)
| - 24.03.1934 - Cloitre-Pleyben (29) Ty-Doby
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Micheline Marie COGNARD (4b)
| - 25.01.1936 - Cloitre-Pleyben (29) Ty Doby
| mariée, 1 enfant(s), |
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Notes |
PHYSIQUE / CARACTERE :
- Petit, brun, vigoureux. Voûté avec l'âge.
- Rend facilement service.
- Apprécié de son patron et de ses proches
INSTRUCTION :
- Va à l'école quelques années seulement.
- Ne lit pas, sait signer.
- Parle le breton et le français.
RELIGION :
- Très attaché aux messes à l’église
du bourg du Cloitre où il se rend tous les dimanches à
vélo.
- Plus vieux, s’y fait conduire en voiture par sa fille.
- Parrain de son petit-fils Jean et de son cousin germain Marcel Keruzoré (16 ans plus jeune).
RETRAITE / FIN DE VIE :
- Attaque cérébrale en 1958 et reste à demi paralysé. Il découvre en fait un soir vers les 22H qu'il n'a plus aucune force alors qu'il transporte des sacs de pommes de terre à la ferme de Quinquis. On appelle le mèdecin qui, en guise d'ordonnance, conseille le repos. Il sera chez lui vers minuit, et pendant une semaine il reste au lit sans pouvoir parler.
- En retraite, aime se promener avec ses petits-enfants sur
les chemins de Kerdry, et y chercher des nids dans les arbres
- Sénile 3 ou 4 ans avant sa mort, reste des heures
attaché à un arbre, avant d'être transféré
à l'hôpital Laënnec de Quimper (29) où il décède
quelques mois après.
- Déclaré décédé au Cloitre au lieu de Quimper. Inhumé au Cloître-Pleyben.
ENFANCE :
- A Nac'h-Gwen à Lennon où il garde les vaches
dès ses neuf ans.
- Habite ensuite le bourg du Cloitre-Pleyben (29), avant de rejoindre sa femme à Ti-Dobi.
MARIAGE :
- Repas au café-restaurant Morvan de Prajou-Mari, au
Cloitre-Pleyben.
- Son garçon d’honneur = Pierre Hervé du Quinquis.
- Témoin lors des mariages de ses belles-soeurs Marguerite et Anna.
LOGEMENTS :
- Loue pendant vingt ans une petite maison à Ti-Dobi près
de celle de ses beaux-parents.
- Loue en janvier 1951 la maison de Kerdry au Cloître. L'achète en 1970.
- Quand ils emménagent à Kerdry, la maison de
Kerdry n’est pas considérée comme faisant partie du village
de Kerdry composé de "trois maisons". Sur une cloison,
il est inscrit "Ti-Halen", mais cela n’apparait pas sur les
matrices cadastrales.
- Signification de Kerdry (d'après Michel Priziac dans son "Dictionnaire toponymique du Centre-Ouest-Bretagne") : KERDRY (Le Cloître-Pleyben 29) relate une contraction de KERDERI où l'on trouve comme déterminant le pluriel DIRI de DERO, chêne. KER AN DIRI, le village des chênes.
- Le propriétaire de Kerdry était sabotier. Il
faisait ses sabots dans le petit appentis attenant à la maison (démonté en 2000) et
les vendait sur les marchés.
- Les appentis plus récents, et le garage, à cette époque de l’autre côté de la route qui passe près
de la maison, sont bâtis
par son fils Antoine après 1951.
GUERRE :
- Service militaire à Joinville-le-Pont.
- Mobilisé pendant onze mois à la Poudrerie de
Pont-de-Buis où il est occupé à fabriquer de la poudre.
Libéré en mars 1940 car soutien de famille.
- Se fait mitrailler au Quinquis par les Allemands. Réussit
à se cacher et s’enfuir. Une autre personne à la ferme est
tuée.
- En 1943 un avion américain est abattu, et les occupants
sautent en parachute au dessus du Cloitre..
EMPLOIS :
- Domestique à 16 ans à Gars-ar-Garoff, au Cloître,
près de Prajou-Mari, avec Yves Auffret.
- Commis ensuite pendant 29 ans au Quinquis, au Cloître,
chez Le Menn père. Tavaille sept jours sur sept,. Sécurité
sociale basée sur 18 jours par mois.
- En 1956 se dispute avec le fils Le Menn à propos de
ses conditions de rémunération.
- Travaille ensuite deux à trois ans à Kerouron, à
Pleyben (route de Croas Lannéguer), chez les Rannou.
ANIMAUX :
- Aime s'occuper des bêtes, et ne maîtrise pas la
conduite des tracteurs modernes (raison également plausible de son
départ du Quinquis).
- Jean Sévère de Quénécadec en Lennon : "lorsqu'il
était à Kerouron, il ne s'arrêtait jamais, il se levait
vers les 5 heures du matin. On l'entendait aller avec ses seaux voir ses
bêtes".
PHOTOS :
- Le frère (Jean-François Le Menn) de son patron
de ferme au Quinquis, fait et développe de nombreuses photos sur
plaques entre 1910 et 1930.
- Sur l’une l’on voit Jean derrière un cochon tué.
Sur une autre on le voit une faux à la main.
- Ces clichés de la vie quotidienne ont fait l’objet
de plusieurs exposition à la mairie du Cloitre dans les années
80.
- Les plaques sont conservées au musée de Bretagne
de Rennes (cf article de Paul Le Menn, fils de Jean-François, dans
le bulletin municipal de 1996).
- En 1992, Paul Le Menn offre à Catherine Le Du un Dictionnaire
de la Bretagne de Michel Renouard (ISBN 2.27373.0825.9, ed. Ouest-France).
En 1ère de couverture : "On tue le cochon, vers 1920, au Cloitre-Pleyben
(Finistère)" et en dédicace : "De la part de
P. Le Menn, en souvenir de Jean Cognard, dont l’ardeur au travail m’a particulièrement
impressionné dans ma jeunesse".
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Documents, dossiers |
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